Fribourg Solidaire

Prévention de la violence dans les pénitenciers

Association:

AESITEI

La violence intracarcérale est omniprésente dans les pénitenciers de la Paz et le système judiciaire est lacunaire. AESITEI organise des ateliers de formation et d'échanges sur l’exercice de la violence afin d'améliorer la cohabitation dans les prisons.

Histoire

Mise en œuvre

Le projet a deux approches, d'une part l'éducation et la formation et d'autre part, la recherche.

Le projet compte avec un cycle d’ateliers qui travailleront avec trois groupes différents dans chaque
prison:

  1. Ateliers avec un groupe de personnes privées de liberté.
  2. Ateliers avec un groupe du personnel pénitencier.
  3. Ateliers avec un groupe mixte composé du personnel et des personnes privées de liberté.

Les ateliers auront trois formes:

  1. Ateliers thérapeutiques. Groupes de parole interactifs. Duration d’une heure et demi approximativement avec une périodicité quinquennale. Cet espace thérapeutique se caractérisera par la participation volontaire et la confidentialité de tout ce qui s’est exprimé dans chacune des réunions. Des techniques comme le photo langage seront utilisées.
  2. Ateliers avec apports théoriques, pour la réflexion personnelle avec esprit critique. Utilisation de dynamiques ludiques qui facilitent les processus réflexifs.
  3. Ateliers de travail corporel, pour travailler avec le mouvement et l’effort physique, ce qui facilite la conscience corporelle, l’autocontrôle et le maniement des émotions.
Localisation La Paz, Bolivie - Amérique
Bénéficiaires

Les bénéficiaires du projet sont :

. Les femmes du COF, du CPFM et les jeunes femmes de Qalauma

. Les hommes de Chonchocoro et les jeunes hommes de Qalauma

. Les enfants qui vivent avec leurs mères dans le COF y le CFMl

. Les professionnels et le personnel pénitencier. Les équipes qui travaillent dans les prisons: médecins,

. psychologues, travailleurs et travailleuses sociales, police.

Partenaire local

Institut de Thérapie et de Recherche sur les Séquelles de la Torture et de la Violence d’Etat (ITEI)

Coût total du projetCHF 141'565.00
Durée du projet2 ans
Contexte

La Bolivie, comme la majorité des pays d’Amérique Latine, est marquée par une violence endémique.  L’injustice sociale, politique et judiciaire persiste. La justice, en particulier, est profondément corrompue, incompétente et soumise à l’ordre politique. Les moyens pour obtenir des informations ou une confession sont rudimentaires. La torture et d’autres mauvais traitements sont à l’ordre du jour dans la police et le système judiciaire. Le droit humain à la présomption d’innocence est inscrit dans la loi, mais dans les faits, le système est inquisitoire.Les prisons sont remplies de cas de détenus victimes d'un système défaillant.
Cette violence structurale, ce retrouve reflétée dans les relations interpersonnelles de la prison entre la mère et ses enfants, dans les relations entre détenus, dans les rapports entre détenus et les fonctionnaires de l’Etat, les policiers.

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Objectifs

Le projet s’orientera sur la promotion des thématiques suivantes :

  • Changement de Mentalité: Accompagner les processus subjectifs dans réception et captation de la violence intra-carcérale, tout en développant des stratégies de résolution de conflits qui favorise la diminution de la violence permettant la réinsertion sociale.
  • Processus de Communication Thérapeutique: Mettre en place des dispositifs groupaux de réflexion et contention face aux situations de violence. Créer un espace de confiance et de communication efficace correspondant à la particularité des groupes.
  • Promotion de Valeurs: Promouvoir le respect envers soi-même et les autres. Renforcer les liens entre les mères, les fils et les filles. Produire des standards de vie en commun qui permettent de potentialiser un contexte de coopération, d’apprentissage mutuel et de construction conjointe de coexistence au sein du monde pénitencier.
  • Alternatives de Comportement: Transformer la passivité improductive, la frustration et la violence qui est un exutoire, en une capacité d’association productive, immergée dans une culture du travail.
  • Recherche: Application d’un instrument scientifique (questionnaire) pour l’évaluation du projet et des indicateurs de violence avant, durant et après le projet.

Le projet cherche à répondre aux questions suivantes :

  • Quels sont les indicateurs de violence intra et comment se manifestent-ils?
  • Quelle est la dynamique de la violence dans les groupes et entre les groupes et comment change-t-elle après l’intervention?
  • Quels risques psychosociaux sont en jeu?
  • Quelle place occupe l’auto soin?
  • Comment intégrer des stratégies de soin émotionnel dans le quotidien?
  • Quelles mesures institutionnelles peuvent être adoptées pour prévenir l’usure émotionnelle liée à ce contexte et ses séquelles?
  • Que peut-on faire pour promouvoir une bonne santé mentale?

Les autres objectifs seront le résultat des ateliers de planification avec le public concerné.

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Prévention de la violence dans les pénitenciers

Association:

AESITEI

La violence intracarcérale est omniprésente dans les pénitenciers de la Paz et le système judiciaire est lacunaire. AESITEI organise des ateliers de formation et d'échanges sur l’exercice de la violence afin d'améliorer la cohabitation dans les prisons.

Histoire

Mise en œuvre

Le projet a deux approches, d'une part l'éducation et la formation et d'autre part, la recherche.

Le projet compte avec un cycle d’ateliers qui travailleront avec trois groupes différents dans chaque
prison:

  1. Ateliers avec un groupe de personnes privées de liberté.
  2. Ateliers avec un groupe du personnel pénitencier.
  3. Ateliers avec un groupe mixte composé du personnel et des personnes privées de liberté.

Les ateliers auront trois formes:

  1. Ateliers thérapeutiques. Groupes de parole interactifs. Duration d’une heure et demi approximativement avec une périodicité quinquennale. Cet espace thérapeutique se caractérisera par la participation volontaire et la confidentialité de tout ce qui s’est exprimé dans chacune des réunions. Des techniques comme le photo langage seront utilisées.
  2. Ateliers avec apports théoriques, pour la réflexion personnelle avec esprit critique. Utilisation de dynamiques ludiques qui facilitent les processus réflexifs.
  3. Ateliers de travail corporel, pour travailler avec le mouvement et l’effort physique, ce qui facilite la conscience corporelle, l’autocontrôle et le maniement des émotions.
Localisation La Paz, Bolivie - Amérique
Bénéficiaires

Les bénéficiaires du projet sont :

. Les femmes du COF, du CPFM et les jeunes femmes de Qalauma

. Les hommes de Chonchocoro et les jeunes hommes de Qalauma

. Les enfants qui vivent avec leurs mères dans le COF y le CFMl

. Les professionnels et le personnel pénitencier. Les équipes qui travaillent dans les prisons: médecins,

. psychologues, travailleurs et travailleuses sociales, police.

Partenaire local

Institut de Thérapie et de Recherche sur les Séquelles de la Torture et de la Violence d’Etat (ITEI)

Coût total du projetCHF 141'565.00
Durée du projet2 ans
Contexte

La Bolivie, comme la majorité des pays d’Amérique Latine, est marquée par une violence endémique.  L’injustice sociale, politique et judiciaire persiste. La justice, en particulier, est profondément corrompue, incompétente et soumise à l’ordre politique. Les moyens pour obtenir des informations ou une confession sont rudimentaires. La torture et d’autres mauvais traitements sont à l’ordre du jour dans la police et le système judiciaire. Le droit humain à la présomption d’innocence est inscrit dans la loi, mais dans les faits, le système est inquisitoire.Les prisons sont remplies de cas de détenus victimes d'un système défaillant.
Cette violence structurale, ce retrouve reflétée dans les relations interpersonnelles de la prison entre la mère et ses enfants, dans les relations entre détenus, dans les rapports entre détenus et les fonctionnaires de l’Etat, les policiers.

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Objectifs

Le projet s’orientera sur la promotion des thématiques suivantes :

  • Changement de Mentalité: Accompagner les processus subjectifs dans réception et captation de la violence intra-carcérale, tout en développant des stratégies de résolution de conflits qui favorise la diminution de la violence permettant la réinsertion sociale.
  • Processus de Communication Thérapeutique: Mettre en place des dispositifs groupaux de réflexion et contention face aux situations de violence. Créer un espace de confiance et de communication efficace correspondant à la particularité des groupes.
  • Promotion de Valeurs: Promouvoir le respect envers soi-même et les autres. Renforcer les liens entre les mères, les fils et les filles. Produire des standards de vie en commun qui permettent de potentialiser un contexte de coopération, d’apprentissage mutuel et de construction conjointe de coexistence au sein du monde pénitencier.
  • Alternatives de Comportement: Transformer la passivité improductive, la frustration et la violence qui est un exutoire, en une capacité d’association productive, immergée dans une culture du travail.
  • Recherche: Application d’un instrument scientifique (questionnaire) pour l’évaluation du projet et des indicateurs de violence avant, durant et après le projet.

Le projet cherche à répondre aux questions suivantes :

  • Quels sont les indicateurs de violence intra et comment se manifestent-ils?
  • Quelle est la dynamique de la violence dans les groupes et entre les groupes et comment change-t-elle après l’intervention?
  • Quels risques psychosociaux sont en jeu?
  • Quelle place occupe l’auto soin?
  • Comment intégrer des stratégies de soin émotionnel dans le quotidien?
  • Quelles mesures institutionnelles peuvent être adoptées pour prévenir l’usure émotionnelle liée à ce contexte et ses séquelles?
  • Que peut-on faire pour promouvoir une bonne santé mentale?

Les autres objectifs seront le résultat des ateliers de planification avec le public concerné.

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