Professionnalisation de la transformation du manioc
Association:
Nouvelle Planète
Le projet prévoit d'installer des unités de transformation du manioc dans le village Baila Ndour au Sénégal afin de valoriser les récoltes en s’appropriant les plus-values dégagées et de s'émanciper du marché spéculatif.
Histoire
Mise en œuvre
Il s’agit de permettre aux membres du groupement d’assurer la transformation d’un produit agricole de base que l’on trouve abondamment sur place : le manioc.
Pour ce faire, il est prévu de mettre en place une infrastructure adaptée pour y pratiquer la transformation en respectant les normes d'hygiène étatiques. La première étape de la transformation, l’épluchage, aura lieu dans un hangar, ainsi que le lavage, pour ensuite poursuivre la transformation dans la salle principale en le râpant grâce à un moulin. 48 h de fermentation sont ensuite nécessaires dans une salle dédiée spécifiquement à cette activité. L’extraction de l’eau à l’aide d’une presse hydraulique permet ensuite de sécher la matière première à l’aide de séchoirs solaires, pour finalement en faire la mouture grâce à la broyeuse. La variation de tamis permet de réaliser plusieurs produits appréciés localement : sankhal, soungouf ou le cari.
Finalement, une dernière salle sera destinée à accueillir les produits finis et conditionnés, ainsi que le bureau. Le stockage permettra de vendre le produit lors des marchés de la région à des prix avantageux qui permettront de financer le fonctionnement de l’unité et de rétribuer les membres du groupement en fonctionnant de leur travail accompli.
Une politique des prix raisonnables permettra aussi d'assurer la sécurité alimentaire de cette région.
Cette pratique à la croisée de l'économie et du social est inscrite dans les statuts du groupement par rapport à la gestion de cette nouvelle infrastructure pour éviter toute dérive à but exclusivement mercantile.
La farine de manioc est un des ingrédients de base au niveau de la cuisine sénégalaise. La matière première sera acquise à travers la récolte du champ collectif et l’unité officiera principalement en proposant des prestations de transformation aux paysans voulant transformer leurs récoltes.
Un bloc de toilettes avec deux compartiments à fosse perdue et une clôture seront également érigés pour assurer l’hygiène sur le site de transformation. L’accès à l’eau est assuré par un puits à proximité de l’unité.
Les membres du groupement de Baila Ndour seront formés à différents niveaux pour assurer la pérennité du projet. Des spécialistes dispenseront les formations nécessaires dans le domaine technique, de gestion (comptabilité et marketing), d’esprit entrepreneurial et de dynamique organisationnelle.
| Localisation | Village de Baila Ndour, dans la commune de Touba Mbélane, au Sénégal, Sénégal - Afrique |
| Bénéficiaires | Le groupement d’intérêt économique de Baila Ndour sera le premier bénéficiaire. Il compte pour le moment 120 membres (100 femmes et 20 hommes). Il est ouvert à d’autres personnes qui voudraient le rejoindre en acceptant les conditions d'adhésion. Les familles des membres, soit 600 personnes, bénéficieront aussi du projet. Les habitants des villages avoisinants bénéficieront aussi du projet puisqu’ils pourront vendre une partie de leur manioc à l'unité ou venir transformer leur manioc en payant la prestation. |
| Partenaire local | Le groupement d’intérêt économique (GIE) de Baila Ndour a été créé en 2000 et est dirigé par Sokhna Diagne. Il est constitué de 120 personnes (100 femmes et 20 hommes) de Baila Ndour et des environs. Les femmes se sont regroupées afin de mettre en commun leurs idées, leurs moyens, leurs expériences pour mettre en place des activités permettant d’améliorer leurs revenus. Ce groupement dispose de statuts et d’un règlement intérieur ayant été approuvés lors d’une assemblée générale et fonctionne sur des bases démocratiques. Afin d’être plus réactifs et efficaces au niveau opérationnel, les membres ont élu un comité de gestion composé de trois personnes (présidente, secrétaire et trésorière), qui sont bénévoles. Jusqu’à présent les activités du groupement se limite au champ collectif, à la transformation de manioc de manière artisanale et à la gestion d’un petit-crédit. Trois quarts des membres ont de l’expérience dans la transformation de manioc de manière artisanale et sont déjà outillées. Ce groupement est très dynamique et a démontré pendant ces 15 ans d’existence une motivation et une abnégation exemplaires pour tenter d’améliorer la situation de cette région. |
| Coût total du projet | CHF 25'000.00 |
| Durée du projet | 1 an |
Contexte
L’agriculture occupe une place de choix, voire d’exclusivité au niveau des activités dans les campagnes sénégalaises. La mise en place d’unités de transformation permet de valoriser les récoltes en s’appropriant les plus-values dégagées, tout en s'émancipant du marché spéculatif.
Le village de Baila Ndour dans la commune de Touba Mbélane, surnommé « le village manioc », abrite un groupement qui désire mettre en place une structure communautaire de transformation pour permettre une exploitation rentable et durable du manioc qui y pousse en abondance. Le village de Baila Ndour est le seul village pour y implanter une telle unité, car l’intérêt et l’expérience concernant le manioc remonte à plusieurs années.
Ce sera la seule unité dans toute la région !
Objectifs
- Transformer et conditionner le manioc de manière professionnelle,
- Réduire le temps de travail des femmes alloué à des tâches pénibles,
- Exploiter de manière efficiente et durable un produit cultivé localement,
- Assurer la sécurité alimentaire de la région,
- Encourager l’émergence d’un tissu économique local.
Professionnalisation de la transformation du manioc
Association:
Nouvelle Planète
Le projet prévoit d'installer des unités de transformation du manioc dans le village Baila Ndour au Sénégal afin de valoriser les récoltes en s’appropriant les plus-values dégagées et de s'émanciper du marché spéculatif.
Histoire
Mise en œuvre
Il s’agit de permettre aux membres du groupement d’assurer la transformation d’un produit agricole de base que l’on trouve abondamment sur place : le manioc.
Pour ce faire, il est prévu de mettre en place une infrastructure adaptée pour y pratiquer la transformation en respectant les normes d'hygiène étatiques. La première étape de la transformation, l’épluchage, aura lieu dans un hangar, ainsi que le lavage, pour ensuite poursuivre la transformation dans la salle principale en le râpant grâce à un moulin. 48 h de fermentation sont ensuite nécessaires dans une salle dédiée spécifiquement à cette activité. L’extraction de l’eau à l’aide d’une presse hydraulique permet ensuite de sécher la matière première à l’aide de séchoirs solaires, pour finalement en faire la mouture grâce à la broyeuse. La variation de tamis permet de réaliser plusieurs produits appréciés localement : sankhal, soungouf ou le cari.
Finalement, une dernière salle sera destinée à accueillir les produits finis et conditionnés, ainsi que le bureau. Le stockage permettra de vendre le produit lors des marchés de la région à des prix avantageux qui permettront de financer le fonctionnement de l’unité et de rétribuer les membres du groupement en fonctionnant de leur travail accompli.
Une politique des prix raisonnables permettra aussi d'assurer la sécurité alimentaire de cette région.
Cette pratique à la croisée de l'économie et du social est inscrite dans les statuts du groupement par rapport à la gestion de cette nouvelle infrastructure pour éviter toute dérive à but exclusivement mercantile.
La farine de manioc est un des ingrédients de base au niveau de la cuisine sénégalaise. La matière première sera acquise à travers la récolte du champ collectif et l’unité officiera principalement en proposant des prestations de transformation aux paysans voulant transformer leurs récoltes.
Un bloc de toilettes avec deux compartiments à fosse perdue et une clôture seront également érigés pour assurer l’hygiène sur le site de transformation. L’accès à l’eau est assuré par un puits à proximité de l’unité.
Les membres du groupement de Baila Ndour seront formés à différents niveaux pour assurer la pérennité du projet. Des spécialistes dispenseront les formations nécessaires dans le domaine technique, de gestion (comptabilité et marketing), d’esprit entrepreneurial et de dynamique organisationnelle.
| Localisation | Village de Baila Ndour, dans la commune de Touba Mbélane, au Sénégal, Sénégal - Afrique |
| Bénéficiaires | Le groupement d’intérêt économique de Baila Ndour sera le premier bénéficiaire. Il compte pour le moment 120 membres (100 femmes et 20 hommes). Il est ouvert à d’autres personnes qui voudraient le rejoindre en acceptant les conditions d'adhésion. Les familles des membres, soit 600 personnes, bénéficieront aussi du projet. Les habitants des villages avoisinants bénéficieront aussi du projet puisqu’ils pourront vendre une partie de leur manioc à l'unité ou venir transformer leur manioc en payant la prestation. |
| Partenaire local | Le groupement d’intérêt économique (GIE) de Baila Ndour a été créé en 2000 et est dirigé par Sokhna Diagne. Il est constitué de 120 personnes (100 femmes et 20 hommes) de Baila Ndour et des environs. Les femmes se sont regroupées afin de mettre en commun leurs idées, leurs moyens, leurs expériences pour mettre en place des activités permettant d’améliorer leurs revenus. Ce groupement dispose de statuts et d’un règlement intérieur ayant été approuvés lors d’une assemblée générale et fonctionne sur des bases démocratiques. Afin d’être plus réactifs et efficaces au niveau opérationnel, les membres ont élu un comité de gestion composé de trois personnes (présidente, secrétaire et trésorière), qui sont bénévoles. Jusqu’à présent les activités du groupement se limite au champ collectif, à la transformation de manioc de manière artisanale et à la gestion d’un petit-crédit. Trois quarts des membres ont de l’expérience dans la transformation de manioc de manière artisanale et sont déjà outillées. Ce groupement est très dynamique et a démontré pendant ces 15 ans d’existence une motivation et une abnégation exemplaires pour tenter d’améliorer la situation de cette région. |
| Coût total du projet | CHF 25'000.00 |
| Durée du projet | 1 an |
Contexte
L’agriculture occupe une place de choix, voire d’exclusivité au niveau des activités dans les campagnes sénégalaises. La mise en place d’unités de transformation permet de valoriser les récoltes en s’appropriant les plus-values dégagées, tout en s'émancipant du marché spéculatif.
Le village de Baila Ndour dans la commune de Touba Mbélane, surnommé « le village manioc », abrite un groupement qui désire mettre en place une structure communautaire de transformation pour permettre une exploitation rentable et durable du manioc qui y pousse en abondance. Le village de Baila Ndour est le seul village pour y implanter une telle unité, car l’intérêt et l’expérience concernant le manioc remonte à plusieurs années.
Ce sera la seule unité dans toute la région !
Objectifs
- Transformer et conditionner le manioc de manière professionnelle,
- Réduire le temps de travail des femmes alloué à des tâches pénibles,
- Exploiter de manière efficiente et durable un produit cultivé localement,
- Assurer la sécurité alimentaire de la région,
- Encourager l’émergence d’un tissu économique local.