Goboka

En 2003 l’association GOBOKA est créée. Son action vise la prise en charge des frais scolaires des enfants, payer leur assurance maladie, l’alimentation, l’habillement et le transport. GOBOKA souhaite également offrir un soutien visant à une amélioration de la qualité de vie.

Fonctionnement

Au Rwanda : le suivi sur le terrain est assuré par 3 collaboratrices bénévoles à Kigali, dont une religieuse. Ces 3 personnes analysent et évaluent chaque demande d’aide. Elles sont efficaces et dignes de confiance. Deux personnes ont la signature sur le compte et l’argent est remis aux représentants des jeunes contre signature. Nos collaborateurs écoutent et accompagnent les élèves et étudiants dans leur choix d’orientation professionnelle. Nous recevons régulièrement des nouvelles de nos collaboratrices, les bulletins scolaires des élèves et étudiants et ces derniers nous écrivent également.

En Suisse : un comité de bénévoles qui depuis 11 ans s’efforcent de récolter des fonds, est les garant du bon fonctionnement de GOBOKA. Le comité collabore étroitement avec les bénévoles à Kigali par mail, téléphone et visites sur place.

Vision de Goboka

Accompagner ces jeunes jusqu’à l’obtention d’un diplôme leur permettant d’être autonome sur le plan socio-économique. Encourager les jeunes à créer des projets leur permettant de contribuer au financement de leur formation. Le but n’est pas de les rendre dépendants mais plutôt de leur donner un coup de pouce afin qu’ils deviennent eux-mêmes porteur de leur avenir. 

Les raisons de l'action de Goboka

Le pays est surpeuplé. Sa densité est de 451 habitants par km2. 40% de la population à moins de 20 ans et 60% en n’a moins de 30. Après le génocide de 1994 la plupart des veuves ou veufs, rescapés du génocide sont âgés, malades et sans moyens de subsistance. Des centaines d’enfants se sont retrouvés orphelins. De nombreuses femmes et jeunes filles ont été infectées du sida durant les massacres. Elles élèvent seules leurs enfants et elles ont un grand besoin d’appui financier afin de répondre aux besoins inhérents à la vie.

Les bénéficiaires

• des jeunes dont les parents son décédés du génocide ou du sida
• ceux qui ont grandi seuls et qui ont pris le rôle de chef de famille.
• ceux qui vivent soit avec une grand-mère très âgée, une tant, une mère seule malade du sida ou soumise à d’autres problèmes existentiels et sans aucun revenu.